Guide de l'abonnement et du prêt

27 minutes 40 secondes

Année : 2002

Une édition spéciale de 0340 qui dénonce le phénomène de l’intimidation chez les jeunes, mais surtout qui donne des pistes pour le prévenir et le faire cesser. Une émission qui s’attarde aux solutions possibles plus qu’à la description du problème. Des sommités dans le domaine ont apporté leur concours afin de rendre service aux jeunes, leur procurer des outils et leur donner confiance pour que cessent les manoeuvres d’intimidation. Cette émission a pour but d’encourager les jeunes à parler. Il faut que les témoins parlent, que les victimes parlent, que les adultes parlent. L’intimidation ne vit que par deux choses : la peur et le silence. Il faut briser ce cercle vicieux! À titre d’exemple, des jeunes qui ont vécu de l’intimidation viendront témoigner et partager des solutions pour s’en sortir. Aussi, François Chénier et Martin Larocque se rappellent des moments pénibles de leur jeunesse afin d’aider des jeunes d’aujourd’hui à se dégager d’une situation similaire.

Les animateurs nous disent la différence entre les taquineries et l’intimidation. Si ce sont des choses blessantes, il faut que ça cesse. La recette de l’intimidation : la peur et le silence. Les solutions : il faut dire non à l’intimidation. Il faut en parler et ne pas s’isoler. Il faut utiliser l’humour, rire de soi, se parler à soi-même, se rappeler ses forces. Les conséquences de l’intimidation sont la suspension de l’école, les travaux bénévoles, l’incarcération en centre de réadaptation. Il y a un acte d’intimidation toutes les 7 minutes dans une cour d’école. Il faut voir, entendre, dire. On fait de la délation pour ses propres intérêts. On fait la dénonciation pour mettre fin à une situation inacceptable. François Chénier: Il a subi le rejet à cause de sa petite taille. Il est allé voir un psychologue. Il a développé des solutions : l’humour, les activités parascolaires, s’est retrouvé dans la « gang cool ». Kristel: Elle raconte comment elle s’est sortie de l’intimidation. Au secondaire, elle se faisait intimider à cause de son embonpoint. Elle en a parlé à sa mère. Elle s’est impliquée dans des activités parascolaires. Dorothy: Elle est arrivée au Québec à 7 ans. Elle se faisait voler, recevait des menaces. Le directeur de l’école est intervenu grâce à un témoin qui a dénoncé. Simon: Il était plus féminin. Une professeure l’a ridiculisé. Il conseille de ne pas s’arrêter à ça car on ne revoit pas la plupart des personnes connues à l’école. Il faut s’accepter. Audrey: Elle a coulé son année. Elle se faisait insulter par des filles. Elle s’en est sortie grâce à un psychologue qui lui a redonné confiance en elle. Martin Larocque: Il était « reject » parce qu’il était gros mais « dont fin ». Il a commencé à faire du théâtre pour leur en mettre plein la vue. Il était devenu comme les autres. Alexandre: Il s’était fait taxer. Il a compris comment ça se faisait. Il voulait avoir du respect. Il a été accusé de voies de fait grave et d’intimidation. Il a été incarcéré en Centres Jeunesses pendant 12 mois. Maintenant, il veut être content de lui et que les autres le soient. Sa blonde le motive et le supporte.