Guide de l'abonnement et du prêt

24 minutes

Bloc 1 : Jonathan revient de l’école troublé et triste : un gang de garçons à l’école le traite de cure-dent. Voulant faire part de ses sentiments à son père, Jonathan reçoit plutôt un accueil froid de la part de celui-ci qui est occupé à réparer un boyau d’arrosage. On voit que le garçon est déçu de l’attitude de son père, mais lui demande quand même s’il a besoin d’un coup de main. Le père réplique immédiatement que Jonathan a les mains pleines de pouces et qu’il ne sera d’aucune aide possible.

Bloc 2 : Jonathan décide donc de rentrer à l’intérieur et de faire ses devoirs. Cette fois c’est sa mère qui, revenant du travail, se comporte bêtement à l’endroit de Jonathan. Elle fait sentir à son fils qu’il n’apprend pas très vite et que la matière est pourtant facile à assimiler.

Bloc 3 : On voit Jonathan aller jouer dehors avec son bâton de hockey.

Bloc 4 : Au souper, Jonathan a le malheur de renverser son verre et on lui reproche qu’il aurait pu faire davantage attention.

Bloc 5 : En soirée, Jonathan décide de jouer à des jeux vidéos plutôt que retourner à ses devoirs. Ici, on tente de nous montrer quelle pourrait être une mauvaise réaction de la part de sa mère et quelle serait plutôt celle à adopter. On nous explique la règle des 3 personnes grammaticales : « je », « tu », « ça ». Il faut d’abord identifier son propre sentiment « ça me fâche » au lieu de dire « tu es juste un bon à rien, tu me fais enrager! ». Les parents peuvent parfois être tendus et exigeants et ils n’ont pas conscience de l’impact que peuvent avoir les mots.

Témoignages

Alain Poirier (M.D.) et Danielle Laporte (psychologue) nous expliquent que la violence verbale peut avoir des conséquences sur le développement de l’enfant. En effet, les mots peuvent toucher l’image personnelle de l’enfant, son estime de lui-même et l’amener à se dévaloriser et à avoir des sentiments dépressifs. L’enfant qui est victime de violence verbale commencera à intérioriser ce que les autres disent à son sujet et agira en ce sens. Ceux-ci nous mettent aussi en garde sur le fait qu’avec le temps, on peut assister à une escalade de la violence.

De plus, on peut entendre se raconter Jean-Yves Caplette, un homme qui a été victime de violence verbale durant son enfance. Celui-ci dit avoir encore peur des reproches des autres et a de la difficulté à dire « je t’aime » à ses enfants aujourd’hui. Ici, on voit donc que la violence verbale se perpétue.