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Briser le silence

Dans une école, on voit une scène où trois garçons frappent un élève de sec1 dans son casier. Un petit nombre de jeunes est rassemblé et regarde l’événement sans intervenir. Une surveillante arrive et sépare les garçons.

Le jeune victime s’appelle Sébastien. Ce n’est pas la première fois que celui-ci est victime d’intimidation de la part de ces trois jeunes. Cette fois-ci il décide d’aller voir le directeur pour lui en parler. Le directeur lui demande d’expliquer la situation : il se fait crier des noms et frapper. Le directeur veut savoir s’il a « cherché le trouble ». Sébastien lui assure qu’il n’a jamais rien fait à ces garçons, même qu’il tente le plus possible de les éviter.

Un des jeunes agresseurs, Jean-François, arrive dans la cuisine chez lui. Sa mère a eu un appel du directeur au travail pour lui annoncer que son fils était suspendu pour trois jours. Elle n’est pas contente de lui et elle veut savoir pourquoi il fait ça. Jean-François lui répond que Sébastien est souvent dans son chemin. Aussi, il reproche à sa mère de ne pas être là assez souvent et que, si elle était plus présente, il ne ferait pas ça.

Sébastien est assis à son bureau et sa mère entre dans sa chambre. Elle voit que celui-ci est blessé au visage. Elle demande à son conjoint de venir dans la chambre de leur fils. Celui-ci demande à Sébastien s’il s’agit des mêmes gars : il voudrait lui acheter des gants de boxe. Sa conjointe lui dit qu’on ne répond pas à la violence par la violence. Elle décide plutôt de prendre rendez-vous avec le directeur.

Commentaires de jeunes vis à vis l’intimidation : « Tu en viens à même pu t’aimer. », « Toute pognée en dedans ».

Dans une classe, Stéphane un professeur demande à ses élèves de parler de la situation entre Sébastien et Jean-François. Trois élèves disent qu’ils étaient là et qu’ils ont rien fait. Le professeur demande quoi faire avec les intimidateurs : les jeunes répondent que de donner une suspension n’aide pas beaucoup puisque l’élève est mort de rire. Un jeune affirme que si on ne met pas de limites aux jeunes, ils font ce qu’ils veulent. Le professeur dit qu’une des choses à faire serait donc de faire prendre conscience à l’intimidateur qu’il a un problème.

Mot de la fin dit par deux filles : Adultes et adolescents, c’est un appel à tous! Les adultes, soyez attentifs envers vos jeunes et n’ayez pas peur d’aller au devant d’eux et nous les adolescents, on va tenter d’être plus tolérants.